Yann Esnault
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Ses créations sont appelées des « envahironnements », c’est-à-dire qu’il cherche à remplir le lieu de toutes sortes de matériaux. Lorsqu’il est rentré la première fois dans la chapelle, la lumière des vitraux étaient projetée au sol, et c’est de ces couleurs dont il s’est inspiré. La spirale de tissus au cœur de la nef symbolise le mouvement, et les balançoires sur les cotés qui peuvent être utilisées par le spectateur sont un moyen de « rentrer » dans l’œuvre, et de nous transporter dans l’univers de l’enfance.
Yann Esnault, issu des Beaux Arts de Caen, fait partie du mouvement « support-surface », qui est un mouvement créé dans les années 70. Le groupe d’artistes cherche à faire éclater les limites de la peinture. Ils se posent la question « Doit-on peindre avec un pinceau? Sur un châssis? » Alors ils peignent sur différents supports ; sur des parasols, des murs, ou bien même sur du tissu avec de la cire par exemple, comme le fait si bien Yann Esnault.