Les installations Vox sont pensées comme des refuges, des observatoires. De prime abord intrusives dans le paysage, leurs architectures ont pourtant vocation de le valoriser. Composés de bois bakélisé, ces blocs cachent entre leurs murs une ou plusieurs formes coniques ouvertes sur l’extérieur. Le spectateur y trouve des points de vues sur la nature environnante. Bien plus que des cadres donnés sur le paysage, leurs cônes sont chargés de qualités acoustiques : ils deviennent des amplificateurs sonores. Un lien est étroitement tissé entre le paysage naturel et le paysage acoustique, ce qui est vu et ce qui est donné à écouter. S’y joue une symphonie aléatoire, sans interruption.
Vox II a été réalisé avec le soutien du festival Arts Éphémères, Station Mir, le collectif Manœuvre et L’Unique.