Justine Emard 45/52
Justine Emard, artiste française, explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.
En associant les différents médiums de l’image – de la photographie à la vidéo et la réalité virtuelle -, elle situe son travail au croisement entre les neurosciences, les objets, la vie organique et l’intelligence artificielle. Ses dispositifs prennent pour point de départ des expériences de Deep-Learning (apprentissage profond) et de dialogue entre l’humain et la machine.
Pour Révolution V52, Justine Emard présente Hyperphantasia.
Depuis les profondeurs de la grotte jusqu’à celle de notre cerveau, Hyperphantasia créé un espace de rencontre entre 36 000 ans de technologies d’images, à la recherche de l’origine des images.
Au paléolithique, on plongeait dans les profondeurs et l’obscurité de la caverne, avec ce désir pour l’humain d’y inscrire une œuvre de l’esprit sur les parois des grottes.
En 2022, les sciences computationnelles nous permettent d’analyser de grandes quantités de données et de générer des prédictions. À partir d’une base de données scientifique de la grotte Chauvet Pont-d’Arc, un réseau de neurones artificiel a été entraîné afin de fabriquer de nouvelles images de la préhistoire pour la création de l’œuvre. Une paroi vidéographique s’anime lentement laissant entrevoir une “nouvelle” préhistoire, des imaginaires parallèles de nos ancêtres.
On suit la naissance de ces nouvelles images inspirées des profondeurs de nos imaginaires.
👾 Révolution V52, l’Odyssée Digitale, c’est une invitation au voyage, c’est un tour du monde d’un an qui présente en 52 semaines, 52 artistes et 52 œuvres.
Son ambition est de proposer un panorama mondial de la création numérique visuelle en diffusant les créations simultanément dans la Vitrine de L’unique – Musée Dehors, rue Caponière à Caen et dans l’écran de Digitale Zone à Marseille ! 👾
Pour découvrir tout le travail de Justine Emard c’est ici !
Son travail a été exposé à la Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou et dans des musées tels que le NRW Forum (Düsseldorf), le National Museum of Singapore, le Moscow Museum of Modern Art, l’institut Itaú Cultural (São Paulo), la Cinémathèque Québécoise (Montréal), le Irish Museum of Modern Art (Dublin), le Mori Art Museum (Tokyo), le MOT Museum of Contemporary Art Tokyo, Barbican Center (Londres), le World Museum (Liverpool), la Fondation Pernod Ricard (Paris) et la Biennale de Karachi (Pakistan).